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Le Sousouri (chauve-souris en français) est un personnage typique du carnaval guyanais

Description[chanjé | Chanjé wikikod]

Ces personnages représentent des chauves-souris. Ils sont le symbole de la souffrance et sont de couleurs très vives, noir et rouge. Ils manifestent leurs prestations dans les rues des communes de Guyane, pendant la période du carnaval. Elles sont principalement dans la ville de Cayenne, et défilent tous les week-end jusqu'à la fin des trois jours Gras du mois, entre le 20 et le 25 Février[1].

La thématique de la chauve-souris est à l'origine conceptuelle de l'idéologie de la population guyanaise sur le plateau de Guyane en Amazonie. Ces personnages sont importants car la chauve-souris est un symbole emblématique de l'une des communautés de peuples autochtones de Guyane " les Indiens Yaguas en haute Amazonie"[1].

sousouri a roun touloulou ki ka rouprésanté sousouri, zannimo-a.

Sousouri-yan ka rouprésanté soufrans, yé nwè ké koulèr klèr. Personaj-ya ka reprézenté Sousouri.

Yé ka paradé annan lari komin Laguyann, yé plis asou kayèn.

Jak fen di la simenn yé ka paradé annan lari.

Perception[chanjé | Chanjé wikikod]

Sousouri a un aspect démoniaque en Europe[2] mais sa représentation carnavalesque est diverse. Le concept carnavalesque guyanais est l'expression de la diversité des peuples. Environ 102 et 110 espèces de chauves-souris sont identifiées selon les recensements effectués sur le territoire de Guyane.

Le costume pourrait être un symbole de la résistance de l'esclavage. Cette perception est commune en Guyane et dans la Caraïbe.

Sousouri est à la fois le symbole de souffrance de la dé-territorialisation et une re-territorialisation opérée dans la douleur. Ainsi, ce personnage face à l'acculturation reflète l'idéologie coloniale de l'homme blanc.

En Afrique, ce personnage a une autre appellation.

En Guyane[chanjé | Chanjé wikikod]

Le carnaval guyanais est l'évènement incontournable de la région. Pour beaucoup, il symbolise la culture guyanaise de l'interculturalité et de sa diversité ethnolinguistique.

Le carnaval de "Cayenne" est festif à l'origine colonial[3]. Il est mentionné d'un apport idéologique de la pensée française, en grande majorité, les représentations carnavalesques Cayennais ait la trace de cette réappropriation. Ainsi, le sentiment d'esclavage, la souffrance, la douleur, l'exil et l'innommable s'exprime à travers les légendes et les croyances locales. Le soussouri est conceptuel sur le plan idéologique, il symbolise la mortalité de la patrimoniale culturel et identitaire. Cette représentation est un miroir d'une humanité complexe en construction d'une perception dominante à celle du départ. Selon le concept d'Édouard Glissant, définit en tant que mise au paroxysme du caractère dérisoire de la genèse de l'être créole. L'idéologie raciste occidentale a été posée comme étant un animal plus proche de l'homme noir que de l'homme blanc dans la conception darwinienne de l'évolution, est pris comme un masque grotesque.

Dénomination[chanjé | Chanjé wikikod]

Le mot appartient au lexique créole guyanais, adopté par tous les acteurs et spectateurs du carnaval. Ainsi les travaux de Michel AZÉMA et Emmanuella RATTIER (1994) par rapport les langues maternelles à l’école, mettent en relation des enfants issus de familles unilingues créoles et tous les enfants de familles bilingues faisant face à des difficultés d’apprentissage d’un français grammaticale[4]. L’alternance codique est courant dans les contextes créoles, marquées par des situations de type diglossique. Divers fonctionnements de la communication linguistes étudiés par Sophie Alby et Bettina Migge proposant dans une étude des « mélanges de langues » en Guyane.

Notes et Références[chanjé | Chanjé wikikod]

  1. 1,0 et 1,1 K. S. Bose, R. H., Sarma, Delineation of the intimate details of the backbone conformation of pyridine nucleotide coenzymes in aqueous solution, Biochemical and Biophysical Research Communications, volume 66, numéro 4, le 27 octobre 1975, pages 1173–1179 (ISSN 1090-2104) (doi 10.1016/0006-291x(75)90482-9) (lire en ligne) (consulté le 2023-02-10)
  2. (fr) Blodwenn Maufret, LE CARNAL DE CAYENNE, Musée international du Carnaval et du Masque de Binche, Belgique, page 138 -140, 2019, (isbn 2-87232-047-4) (consulté le 28 Février 2023)
  3. Blodwenn Mauffret, « Le masque de Gorille dans le carnaval contemporain de Cayenne : résurgences et dépassements des monstruosités historiques », Amerika, no 11,‎ 23 décembre 2014 (ISSN 2107-0806, DOI 10.4000/amerika.5527, lire en ligne, consulté le 21 mars 2023)
  4. Isabelle Hidair, « Les places de la langue dans la construction identitaire des Créoles de Guyane », Pratiques et représentations linguistiques en Guyane,‎ 2007, p. 209-224 (lire en ligne)

Voir aussi[chanjé | Chanjé wikikod]